mercredi 16 juillet 2014

Jeu, set et match !

           

Lundi 14 juillet, Château de Jau.
     

4 commentaires :

  1. Ah, en 3 sets, donc ;)
    L'ouverture apporte beaucoup à ta prise de vue...même si le filet est en berne.
    Merci pour ce ping-pong tennistique.
    Sylvie

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    1. Quelques mots circonstanciels que j'avais d'abord placés sous la photographie puis retirés avant publication, les trouvant un peu... anecdotiques.
      Malgré tout... "Nous nous rendons à Jau, château vinicole qui laisse une place chaque année, chaque été, à une exposition d'art contemporain. Cette année des œuvres de Vincent Bioulès et de son fils David - nous y allons plutôt pour le père - sont présentées. L'endroit est beau, agréable, une sorte de longère sert de salle d'exposition. Une suite de salles alignées que le regard peut traverser d'une extrémité à l'autre. Un restaurant "chicos / tendance" au bord d'une pièce d'eau, une boutique où l'on peut déguster les vins - avec entre autres la cuvée "Jaja de Jau", étiquetée par Ben - et en acheter si l'on veut. Promenade alentour entre vignes et garrigue déjà si sèche, dans la rocaille, où S. m'entraîne assez rapidement. Sons de chaleur, petits craquements de végétaux en souffrance et odeur si variées que la chaleur syncrétise naturellement. Un chemin, comme une sente peu pratiquée et sans entretien, se dessine. S. est déjà plus loin. Elle s'arrête brusquement et me regarde, silencieuse, me faisant signe que quelque chose d'imprévu ou d'étrange est là. Un court de tennis peu praticable que l'on ne peut rencontrer que si la curiosité vous a mené là. C'est le cas. Le court serait du genre Flushing Meadow en majeure partie, avec un pourtour genre Wimbledon. Varié et original. Du filet affaissé il ne reste, au centre, que le fil de fer de soutien. Peu visible par sa couleur, S. emportée par son élan l'aperçoit au dernier moment, la chute est évitée de justesse. Le court traversé, nous débouchons sur une piscine. Personne à cette heure-là. S. se demande si l'on est "chez les gens" ou bien ailleurs, une sorte d'endroit hors de tout, un peu perdu, à la disposition de chacun. Deux transats, dont l'un reçoit la visite de S. dans l'instant. Un matelas gonflable et un ballon de grande taille dérivent et dessinent les figures que le vent, bien que l'endroit soit abrité par des conifères en grand nombre, lui impose. Figures répétées, toujours inachevées. Nous quittons ces endroits. M. nous attendait à la salle d'exposition et commençait à s'impatienter, nous repartons. À Estagel, au Café du Commerce, pas d'imprévu."

      Pour Sylvie. Oui l'ouverture a son importance. D'abord c'est la première photo faite à cet endroit (six ont été faites, dont trois sur lesquelles S. est présente). C'est la photo de l'arrivée, de la découverte du lieu. Photographie instinctive encombrée d'aucune réflexion, d'aucun calcul ou formalisme souhaité. On garde souvent - enfin "je" - soit la première photo d'une série soit la dernière... on pourrait donc se limiter à deux prises et ne les regarder que le soir venu...

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  2. Merci Alain pour ce bel ajout !
    Voici ce que je remarque à propos de mes photos : soit je la réussis du premier coup ( réussir "pour moi" s'entend ) soit je ne la réussis jamais. J'ai donc abandonné les recherches de cadrage, les différentes prises de vue d'une même scène pour faire confiance à un choix imprécis mais immédiat ;) : un clic clac et puis s'en va.
    Bien à toi

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  3. C'est un peu comme ça que je vois les choses.

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