lundi 29 décembre 2014
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jeudi 11 décembre 2014
mardi 9 décembre 2014
dimanche 7 décembre 2014
samedi 6 décembre 2014
vendredi 5 décembre 2014
Automne
Jeudi 29 octobre 2009, Conflent.
Mercredi 3 décembre 2014, Perpignan. Je ne saurais dire où se trouve cet endroit. Ce jour-là, je ne conduisais pas. Laurent J. était en visite dans la région et comme pratiquement à chaque fois que cela se produisait, nous avions projeté une balade. Une aubaine pour moi, c'était l'occasion de ne pas conduire et puis je lui laissais le choix de la destination, ce qu'il faisait (encore aujourd'hui) toujours très bien. Les petites routes du Conflent, était-ce vers Mosset ou Urbanya (?) étaient belles en cette saison. Au fur et à mesure que nous pénétrions les sous-bois, les couleurs s'exacerbaient. Du vert finissant au brun étouffant (!). C'était trop de couleur(s) que l'on ne pouvait en absorber, mais il fallait par la suite pouvoir s'assurer que l'on n'avait pas exagéré, pas rêvé, alors je demandais à Laurent de s'arrêter, là où nous étions au beau milieu de cette route désertée. Il le fit instantanément, je pris quelques clichés, trois fois le même, au milieu du silence de cette journée d'automne. Aujourd'hui je me pose la question, est-ce bien une photographie ? et dit-elle quelque chose de moi à cet instant-là ? That's is the question !
jeudi 4 décembre 2014
Il se passe des choses...
Dimanche 5 avril 2009, Perpignan.
Mardi 12 juin 2012, Berlin.
Mercredi 3 décembre 2014. Hier, visite-contrôle chez le cardiologue. Interrogé sur la pérennité de ce que je ressens comme une amélioration, il croisa les doigts, me conseilla Lourdes, Lisieux, un autre endroit oublié et pour terminer... La Mecque. En attendant ces destinations improbables pour différentes raisons, je continue de parcourir en désordre les images passées. Certains assemblages apparaissent, certaines médiocrités sautent aux yeux. Sur les différents "parcours" photographiques que je peux faire au hasard, cet examen me fait varier sans raison les années autant que les saisons. Des choses apparaissent, associations, dissonances, influences, satisfactions, regrets, le tout dans un pêle-mêle dont je ne perçois jamais l'économie générale - comment font tous ces gens qui réalisent puis présentent des "books", il me semble qu'il s'agit alors d'idées construites, savamment construites, précédant la suite, la simple réalisation/exécution/livraison clés en main... comme cela me semblerait ennuyeux.
J'ai retenu le conseil de Patrick pour, me sentant plus léger au sortir de chez le cardiologue, troquer la voiture pour le vespa et aller consulter enfin http://www.artpress.com/article/21/10/2014/sommaire-du-ndeg416---novembre-2014/29779 (dans http://alain-poisson-2.blogspot.fr/2014/11/sonntag-mariannenplatz-1.html#comment-form ) qu'il citait en lien utile récemment... Utilité des bibliothèques !!
mercredi 3 décembre 2014
Il ne se passe rien
Mercredi 5 mai 2010, Faro
Alors il n'y a plus grand chose, des vestiges, et il ne se passe rien. Que sont ces photographies où rien ne se passe ?
mardi 2 décembre 2014
L'ancien et le moderne
Dimanche 2 mai 2010, Vila Real de Santo António.
Les fenêtres ne disent plus rien mais la lumière continue de les traverser. Les portes sont obstruées, on n'entre pas, il n'y a probablement plus rien à voir.
Vendredi 20 septembre 2013, La Jonquera.
Lisière. Entre la garrigue qui se reconstitue plus rapidement qu'on aurait pu le penser à priori (incendie à l'Alt Empordà en juillet 2012) et une zone interlope de commerces en tous genres et de parkings pour truckers. Paysage éphémère.
lundi 1 décembre 2014
samedi 29 novembre 2014
Deux pas de côté
Il suffit de faire deux pas de côté.
Le poste frontalier franco-espagnol (Cerbère/Portbou) est désaffecté, abandonné à d'éventuels graffiteurs. Les bâtiments demeurent, inutiles. Aux vitres qui survivent de la cabine du terre plein central voisinent imperturbables, comme si le temps s'était arrêté, deux affiches d'avis de recherche. Photocopies de format A4, papier de mauvaise qualité, jauni, en certains endroits illisibles.
Avis de recherche.
L'une est rédigée en espagnol. Il apparaît qu'à l'origine, six personnes étaient recherchées. Trois d'entre elles semblent avoir été soit retrouvées et arrêtées, soit éliminées. Leurs visages et identités ont disparu, affiche découpée de fenêtres laissant voir le store vénitien de l'arrière-plan. Une élimination rédhibitoire. Il reste le visage d'une femme aux cheveux courts dont seuls les yeux sont visibles et ceux de deux hommes aux regards inquiets, apeurés. Ils sont probablement membres de l'organisation séparatiste basque ETA.
Deux pas de côté.
L'autre est rédigée en français. C'est le visage souriant d'une jeune fille. On recherche Emmanuelle. Ce seul prénom (parce qu'elle est mineure ?) suffit à mes yeux à évoquer tous les autres. Tous les autres disparus qui, sans que l'on n'en sache plus, se sont éclipsés plus ou moins définitivement.
Je pense à Franck Bertrand, sujet disparu du film "La Disparition" de Judith Cahen. Sa famille, longtemps après, attend toujours allant jusqu'à conserver un appartement qui serait, s'il revenait, son seul point de chute pour retrouver les siens. Je revisionne souvent ce film bouleversant.
Les disparus, que sont-ils devenus ? où sont-ils ?
(photographies jeudi 1er avril 2010, Cerbère/Portbou)
vendredi 28 novembre 2014
jeudi 27 novembre 2014
Je vous écris de Cefalù
Chère Françoise,
Vous avez récemment publié * sur votre blog, deux billets photographiques en référence à cet endroit, Cefalù. Je suis moi-même allé à Cefalù en juillet 1988, mais voilà, des activités multiples m'ont fait reporter de jours en mois puis en années de vous en rendre compte (cependant je crois me souvenir, mais la mémoire est quelquefois capricieuse, que la première photographie ci-dessous a été publiée je ne sais où... sur un de mes blogs, un de mes blogs disparus, un blog journal, un blog "collectif"... rien n'est sûr). Aujourd'hui, une météo peu clémente, un peu de courage, les souvenirs italiens ou siciliens étant toujours précisément présents et le plus souvent si doux, je ressors le compte-fil, les planches-contacts (il faudrait remettre le nez là-dedans, j'y trouverais des choses autobiographiquement intéressantes) mets en route le scanner (1988, année argentique !) et roulez carrosse...!
Beaucoup de temps s'est écoulé entre mon passage et le vôtre, les paysages ont sans doute changé, la vie des habitants aussi (je pense au tourisme qui n'a pas dû laisser cet endroit si paisible qu'il était), mais la lumière du soir est probablement la même, la mer est toujours là et les enfants continuent de jouer avec elle bien que leurs parents aient depuis freiné leurs ardeurs car dorénavant prévaut... le fameux principe de précaution !
Avec toutes mes excuses pour ce retard, mais qu'est-ce que vingt-six années ? je me fais un plaisir de vous transmettre les quelques photos ci-dessus/dessous qui rendent compte de mon passage à Cefalù (il y en a bien d'autres encore mais laissons-les reposer encore un peu). C'était le soir, cette année-là je voyageais avec Michel L. qui documentait un peu ses archives, alors que moi je n'avais, comme à l'accoutumée, aucun objectif précis. Nous traînions en bord mer, bientôt il ferait nuit. Dans une petite trattoria nous nous régalerions de spaghetti à l'assaisonnement divin. En sortant, il ferait nuit noire, ce serait le moment venu pour le clap de fin de cette journée.
Avec toute mon amitié.
Alain
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* http://www.francoise-poulin-jacob.com/article-sicilia-shooting-2-125034923.html
* http://www.francoise-poulin-jacob.com/article-sicilia-shooting-3-125056844.html
mercredi 26 novembre 2014
mardi 25 novembre 2014
Le photographe de Gibraltar
Gibraltar, lundi 14 octobre 2013.
Comme on le dit vulgairement, longtemps j'en ai rêvé. Plus exactement j'y pensais depuis longtemps, depuis très longtemps. Je passais d'un côté, sur terre, de l'autre côté, sur mer, mais ne m'arrêtais jamais. Alors je ne jetais qu'un coup d'œil d'un côté ou de l'autre, ne voulant pas déflorer à l'avance ce que j'imaginais cependant d'une visite future. Dans le fond je ne percevais brièvement qu'un amas de roches sombres, et toutes proportions gardées cela ressemblait au Strombolicchio que l'on croise à proximité de l'île de Stromboli.
Cette destination, je l'avais nourrie bien évidemment de la lecture d'un certain Marin de... mais pas que. Ce qui m'avait accroché aussi et peut-être plus encore c'était le nom de la ville frontière - j'aime toujours autant les frontières, leur franchissement, la certitude de passer d'un ici à un ailleurs souvent imaginé, un lieu de tous les possibles envisageables... - de La Línea de la Concepción. Les noms de certains endroits, quelques uns, emportent la décision lorsqu'il y a hésitation sur l'évidence d'une destination. Je pense à Sant Feliu de Guixols, Sanlúcar de Barrameda ou encore Vila Real de Santo António... mais c'est sûr, cela n'a pas beaucoup de sens.
lundi 24 novembre 2014
dimanche 23 novembre 2014
samedi 22 novembre 2014
O circo Walter Dias, ce soir dans votre ville
Jeudi 6 mai 2010, Aljustrel.
La première fois. Sur la route qui me conduisait de Faro à Bejà un rond-point permettait
de rejoindre, à partir de la route principale, le village d'Aljustrel pour un arrêt. Le bus ralentit suffisamment violemment pour que j'ouvre brusquement les yeux en ce début d'après-midi sur cette annonce surgie de la torpeur d'un rêve éveillé.
La deuxième fois, rejoignant l'axe principal par le chemin inverse, à ce même rond-point je fis la photo malgré le vitrage teinté.
vendredi 21 novembre 2014
jeudi 20 novembre 2014
mercredi 19 novembre 2014
mardi 18 novembre 2014
lundi 17 novembre 2014
dimanche 16 novembre 2014
vendredi 14 novembre 2014
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