Les coquelicots, avec les bleuets, sont les premières fleurs dont je me souvienne avoir fait la connaissance au tout début, enfant. Quelques jours par-ci par-là à la campagne, dans la Sarthe, chez mes grands-parents maternels qui étaient de simples fermiers. C'étaient ces fleurs-là qui égayaient un peu la couleur uniforme des blés du champ qu'ils cultivaient. Irrégulièrement répandues, par touffes joyeusement anarchiques. Et puis l'évolution de l'agriculture, ce besoin d'éradiquer tout ce qui n'était pas immédiatement monnayable, a fait que les bleuets des champs se sont raréfiés, ont parfois disparu de notre paysage - j'excepte la symbolique guerrière. Les coquelicots, poussant dans des endroits similaires et souvent voisinant avec les bleuets, ont suivi le même chemin. Demandons aujourd'hui à un enfant de nous parler du bleuet… Heureusement il semble que le coquelicot résiste, que chassé en bordure de champ il se complait dorénavant sur les jachères des bords de routes peu passagères. Gardarem lou coquelicots ! Se serait-on aperçu du plaisir, cette sorte de bonheur qu'il y a, à simplement regarder des coquelicots ? De la naissance à la pleine floraison, rouge éclatant, puis à son déclin, rouge passé. De son extrême fragilité mais paradoxalement de sa très grande capacité à l'adaptation…? J'attends chaque année qui vient la résurrection du bleuet des champs.
Ce blog continue en les regroupant en un seul endroit les publications que l'on trouvait précédemment aux différentes adresses "En attendant demain", "Aux Portes de l'Oubli" ou encore "funambulist" (celle-ci continue cependant d'être active jusqu'à la fin du "Voyage hésité" en cours). Un système de repérage permettra de s'y retrouver... peut-être.
Les coquelicots, avec les bleuets, sont les premières fleurs dont je me souvienne avoir fait la connaissance au tout début, enfant. Quelques jours par-ci par-là à la campagne, dans la Sarthe, chez mes grands-parents maternels qui étaient de simples fermiers. C'étaient ces fleurs-là qui égayaient un peu la couleur uniforme des blés du champ qu'ils cultivaient. Irrégulièrement répandues, par touffes joyeusement anarchiques.
RépondreSupprimerEt puis l'évolution de l'agriculture, ce besoin d'éradiquer tout ce qui n'était pas immédiatement monnayable, a fait que les bleuets des champs se sont raréfiés, ont parfois disparu de notre paysage - j'excepte la symbolique guerrière. Les coquelicots, poussant dans des endroits similaires et souvent voisinant avec les bleuets, ont suivi le même chemin. Demandons aujourd'hui à un enfant de nous parler du bleuet…
Heureusement il semble que le coquelicot résiste, que chassé en bordure de champ il se complait dorénavant sur les jachères des bords de routes peu passagères. Gardarem lou coquelicots !
Se serait-on aperçu du plaisir, cette sorte de bonheur qu'il y a, à simplement regarder des coquelicots ? De la naissance à la pleine floraison, rouge éclatant, puis à son déclin, rouge passé. De son extrême fragilité mais paradoxalement de sa très grande capacité à l'adaptation…? J'attends chaque année qui vient la résurrection du bleuet des champs.
Moi aussi je guette la réapparition des bleuets... Et que vivent les coquelicots!
RépondreSupprimer