Samedi 21 juin 2014, Thuir. Hier, hier soir, j'ai su avec certitude que c'était l'été. Pas une vague journée chaude, gorgée de soleil, car celles-ci ne manquent pas, mais l'été qui dure. Celui dont on espère, à un moment donné, qu'il finisse enfin, que viennent alors les soirées fraîches, les nuits où le sommeil se trouve simplement, sans difficulté. Hier soir, la lumière était basse, la nuit viendrait plus tard, il était cependant temps d'ouvrir en grand les ouvertures, toutes les ouvertures, les volets, les fenêtres, les porte-fenêtres. Dehors, sur le carrelage encore chaud, les gekos étaient de sortie, gris-beige assez terne de tant de temps passé à l'abri du monde. Bientôt, la nourriture et la lumière aidant, ils prendraient leur couleur estivale, comme on prend ses quartiers d'été. Dans l'air, les chauves-souris en grand nombre, petites, aux vols imprévisibles. Il semble cependant que le micocoulier, dans le jardin en face, leur serve de repére. Regardant cette vie nocturne alors que peu à peu la nuit approche, on se prend à rêver d'un bitter campari que l'on prendrait malgré l'heure tardive, à demi allongé sur le cuir resté frais du canapé en ne faisant pratiquement rien d'autre qu'écouter le silence et s'émerveiller de cette vie qui s'agite soudain, imprévisible.
samedi 21 juin 2014
Le mûrier de la cave coopérative
Samedi 21 juin 2014, Thuir. Hier, hier soir, j'ai su avec certitude que c'était l'été. Pas une vague journée chaude, gorgée de soleil, car celles-ci ne manquent pas, mais l'été qui dure. Celui dont on espère, à un moment donné, qu'il finisse enfin, que viennent alors les soirées fraîches, les nuits où le sommeil se trouve simplement, sans difficulté. Hier soir, la lumière était basse, la nuit viendrait plus tard, il était cependant temps d'ouvrir en grand les ouvertures, toutes les ouvertures, les volets, les fenêtres, les porte-fenêtres. Dehors, sur le carrelage encore chaud, les gekos étaient de sortie, gris-beige assez terne de tant de temps passé à l'abri du monde. Bientôt, la nourriture et la lumière aidant, ils prendraient leur couleur estivale, comme on prend ses quartiers d'été. Dans l'air, les chauves-souris en grand nombre, petites, aux vols imprévisibles. Il semble cependant que le micocoulier, dans le jardin en face, leur serve de repére. Regardant cette vie nocturne alors que peu à peu la nuit approche, on se prend à rêver d'un bitter campari que l'on prendrait malgré l'heure tardive, à demi allongé sur le cuir resté frais du canapé en ne faisant pratiquement rien d'autre qu'écouter le silence et s'émerveiller de cette vie qui s'agite soudain, imprévisible.
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Zut mon message a disparu...Je recommence.
RépondreSupprimerSi j'entends ou lis quelqu'un qui s'étonne ou s'émerveille, de la vie, des vies, je m'arrête avec plaisir et j'écoute.
Voilà de beaux mots, une belle photographie avec les feuilles du mûrier au premier plan.
Ici, tu peux imaginer les dizaines d'hirondelles qui brassent l'air le soir, et qui s'accompagnent de longs sifflements ballet et musique.
Merci Sylvie, content de "t'entendre"...
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