Parce que c'est l'été, et que l'été on va à la plage.
On y regarde la mer et puis d'un œil presque inquisiteur on examine nos voisins de sable. Le temps coule, s'écoule sans qu'on y prenne garde. Le livre reste longuement ouvert à la même page, quelques grains de sable se nichent dans la reliure brochée qui bientôt se fissurera. Et puis l'heure ou la lassitude ont raison de cette occupation-là, "Aller à la plage".
C'est un théâtre permanent, l'acoustique est médiocre, les sièges à mémoire de forme, le placement libre... il faut bien choisir sa place - on n'est cependant pas à l'abri des imprévus, genre sauvages - et le spectacle peut commencer. Temps suspendu.
Au loin, l'Afrique
Que voilà une bien belle publication ! Joli sourire... Ici, de l'autre côté, c'est l'Amérique, les livres de plage ne peuvent être que de poésie, concentration ramassée de la lecture mais tout le temps pour y penser sans regarder les voisins. Je partirai après la troisième baignade ou quand le volume sonore de la famille charmante mais recomposée de cinq enfants deviendra insupportable. Ils ont bien le droit de profiter de leurs vacances...je reviendrai plus tard.
RépondreSupprimerEncore bravo pour cette sélection colorée !
Sylvie
Merci de ces jolis mots Sylvie ! Passe de très belles vacances. La poésie, très bon choix - m'étonne quand même que tu n'évoques pas quelques lectures de nouvelles... genre R. Carver ;-)
SupprimerSur le feu, en ce moment : Le soleil et l'Acier de Mishima et sa biographie par John Nathan, découverte de Fred Chappell ( "Prémonitions") et lecture des poésies de d'Annunzio :
RépondreSupprimer"Nu, si agile de ses membres dans le soleil et dans l'eau, librement, comme blanc muge/
il nage, humant dans la brise la volupté du musc que des saules par flots les cérambis répandent"...
Belles vacances à toi Alain, et tes conseils de lecture et poésies sont bienvenus