Les mains accrochées aux grilles, les regards des enfants même si 2 deux ne sont pas visibles, on les devine très bien, la dureté de la lumière, soleil de midi (?), vraiment beaucoup de force dans cette photographie. Après il y a l'histoire, une photographie qui ne vient pas d' Alep ni de Gaza ni d'ailleurs, mais bien de Perpignan, une histoire autour de cette photographie, simple? compliquée? banale? je ne sais pas, mais , je vais être vulgaire, putain! qu'est ce qu'elle est belle ta photographie, Alain.
Merci à vous pour cet éloge ;-) Pour une fois je préfère être sobre et rester derrière l'image. Je crois que si j'en disais quelque chose j'en ôterai un peu sur les possibilités de lecture. Deux visages sont effectivement dans l'ombre et je n'ai rien voulu "rattraper"... l'ombre leur va bien dans cette lumière vive du tout début d'après-midi. Encore un mot. J'ai souvent entendu des photographes dire avec certitude - se méfier des certitudes - qu'ils ne faisaient qu'une prise. Personnellement lorsque je regarde les planches contact de certains (je pense à W. Klein et M. Ackerman) c'est carrément le film entier qui y passe, quand ce ne sont pas plusieurs. Ici j'ai fait neuf prises (gardées !) et celle-ci est la quatrième... Sentir que la photo est là ne suffit pas, il faut que tout soit réuni, le cadre, la distance, le moment, la lumière. Et dans "ma série" celle-là est unique. Quatre avant, la bonne, et quatre ensuite au cas où quelque chose aurait échappé. J'écris cela à froid... à chaud on agit instinctivement bien heureusement.
Ce blog continue en les regroupant en un seul endroit les publications que l'on trouvait précédemment aux différentes adresses "En attendant demain", "Aux Portes de l'Oubli" ou encore "funambulist" (celle-ci continue cependant d'être active jusqu'à la fin du "Voyage hésité" en cours). Un système de repérage permettra de s'y retrouver... peut-être.
Superbe !
RépondreSupprimerAlain, je comprends mieux ton commentaire d'hier, ce matin lorsque j'ai découvert ta photographie, je suis resté scotché dessus durant un long moment.
RépondreSupprimerLes mains accrochées aux grilles, les regards des enfants même si 2 deux ne sont pas visibles, on les devine très bien, la dureté de la lumière, soleil de midi (?), vraiment beaucoup de force dans cette photographie. Après il y a l'histoire, une photographie qui ne vient pas d' Alep ni de Gaza ni d'ailleurs, mais bien de Perpignan, une histoire autour de cette photographie, simple? compliquée? banale? je ne sais pas, mais , je vais être vulgaire, putain! qu'est ce qu'elle est belle ta photographie, Alain.
RépondreSupprimerMerci à vous pour cet éloge ;-)
RépondreSupprimerPour une fois je préfère être sobre et rester derrière l'image. Je crois que si j'en disais quelque chose j'en ôterai un peu sur les possibilités de lecture.
Deux visages sont effectivement dans l'ombre et je n'ai rien voulu "rattraper"... l'ombre leur va bien dans cette lumière vive du tout début d'après-midi.
Encore un mot. J'ai souvent entendu des photographes dire avec certitude - se méfier des certitudes - qu'ils ne faisaient qu'une prise. Personnellement lorsque je regarde les planches contact de certains (je pense à W. Klein et M. Ackerman) c'est carrément le film entier qui y passe, quand ce ne sont pas plusieurs. Ici j'ai fait neuf prises (gardées !) et celle-ci est la quatrième... Sentir que la photo est là ne suffit pas, il faut que tout soit réuni, le cadre, la distance, le moment, la lumière. Et dans "ma série" celle-là est unique. Quatre avant, la bonne, et quatre ensuite au cas où quelque chose aurait échappé. J'écris cela à froid... à chaud on agit instinctivement bien heureusement.
Magnifique. Elle me touche d'autant plus qu'elle me fait penser d'une certain façon à l'envers de celle-là...
RépondreSupprimerhttp://photos.blogs.liberation.fr/2008/12/09/la-traverse/
Amitiés